J'ai coupé mes sisterlocks

C’est, indépendamment de ma volonté, qu’en juin 2021 je pris la pénible décision  de retirer mes Sisterlocks  (photo sur la page d’accueil), installées par ma fille le 23 novembre 2017, (laquelle n’a pas souhaité devenir lockticienne après sa formation dispensée au cours de la même année).

Pourquoi  avoir coupé mes 500 précieuses Sisterlocks ? Eh bien, quoiqu’ayant respecté les délais de mes resserrages, suivi les conseils de mon ancienne Consultante alors stagiaire comme moi,  mes locks beaucoup trop fines se sont mises à s’abimer au fur et à mesure en s’affinant au lieu de s’épaissir adoptant une apparence terne. Au final, 150 locks fragilisées sont tombées de ma tête, malgré toutes mes tentatives de récupération. Quelle horreur ?

Conséquence :

Malgré la longueur acquise durant trois bonnes années de patience, mes Sisterlocks perdirent tout leur éclat en même temps que leur épais volume du début pour ressembler de plus en plus à des rajouts de mèches sur de fines tresses africaines…

De cette sévère leçon de mon expérience traumatisante, j’ai retenu deux leçons élémentaires :

  • De préférence, éviter la pose de très fines Sisterlocks sur des cheveux très fins de nature rigide ou souple.  Autrement, il faut être très régulier et s’adresser à une spécialité expérimentée ayant la maîtrise du resserrage des Sisterlocks.
  • Un resserrage non maîtrisé fragilise les Sisterlocks, les abîme et finit par les casser avec le temps. C’est précisément dans cette situation que “patience et longueur de temps font plus que force ni que rage” comme dit l’expression, et je dus l’apprendre à mes dépens ! Il faut beaucoup de patience et de douceur dans la manipulation des fines locks, sans parler de la technique adaptée pour remplacer la locks détruite sur le point de tomber. Ce savoir résulte d’une certaine expérience. Heureusement qu’à la fin de notre apprentissage, mon équipe a bénéficié d’une formation gratuite complémentaire de resserrage, dispensée par le Dr Joanne Cornwell, elle-même.  Cet acquis me permet, désormais, de m’occuper de mes fines locks en toute sérénité…

Une nouvelle installation

Durant une année, mon bel afro mêlé de cheveux colorés au henné a atteint 12 cm de longueur au milieu, 10 cm devant comme derrière, et rebelote ! Je n’attendais que la chance de me relancer dans cette incroyable aventure.  Le 13 juin 2022, je me fis poser, à nouveau, cette fois : 409 Sisterlocks,  par une Consultante de loin plus expérimentée et absolument fiable, dont l’exigence esthétique et technique ont pour leitmotiv le concept du travail bien fait : un exemple qui inspire. Alors oui, j’ai recommencé l’exercice pour avoir compris l’ultime message : il n’y a que du positif dans ce système capillaire révolutionnaire pour le cheveu crépu, les amis (e) ! 

En tout honnêteté, rien que du positif avec les Sisterlocks, croyez-moi 

Aucune contrainte supplémentaire après l’installation des Sisterlocks.

Laissez vivre vos locks sans trop les mouiller, ni trop les manipuler avant maturation ! Brumisez-les, légèrement, avant chaque coiffage et ça suffit. Personnellement, j’utilise,  une fois par mois, le seul shampoing de la marque “Talia Waajid” (vivement recommandée par ma Consultante) qui fonctionne bien.  Après maturation, 1 shampoing par semaine est amplement raisonnable (sauf pour le cuir chevelu dévasté par les pellicules, bien entendu). Avant le coucher, protégez  vos Sisterlocks avec un foulard en satin (si pas un oreiller de la même matière) en faisant bien attention à vos écharpes ou à la matière de  vos vêtements  susceptible de se poser  pour se fixer fatalement sur vos Sisterlocks.  La plupart d’entre vous l’ont déjà expérimenté : la fixation des détritus est fatidique pour la beauté des Sisterlocks. Enfin,  tachez d’appliquer la règle d’or numéro un : patience, patience…  

Laisser un commentaire

deux × 3 =